Les chefs d'État et de gouvernement africains et européens se sont engagés à renforcer leur coopération. Ils ont convenu que la mise en œuvre de la stratégie conjointe Afrique-UE devrait être améliorée à la lumière de l'expérience acquise et de l'évolution de la situation en Afrique, en Europe et dans le monde

Notre coopération devrait s'inspirer d'une approche axée sur les résultats. À cette fin, le sommet a adopté ce document visant à définir la coopération entre les deux continents pour la période 2014-2017, qui fixe les principales priorités et domaines d'actions communes menées au niveau interrégional, continental ou mondial d'intérêt commun, pour l'Afrique et l'Union européenne. Il fournit également les orientations nécessaires pour leur mise en œuvre.

Le sommet a décidé des actions à mener dans des domaines prioritaires où la coopération entre les deux continents est essentielle et présente un fort potentiel, dans le cadre de la stratégie conjointe, et pour lesquels une valeur ajoutée peut être escomptée.

L'Afrique et l'UE identifieront ensemble les mécanismes et structures de travail nécessaires, et la mise en œuvre des actions contenues dans la feuille de route, qui sera évaluée dans le cadre des forums annuels conjoints.

Cinq priorités communes ont été reconnues par l'Afrique et l'UE. Il s'agit de : la paix et la sécurité ; la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l'homme ; le développement humain ; le développement et la croissance durables et inclusifs et l'intégration continentale ; les questions globales et émergentes, notamment le changement climatique et l'environnement, l'agenda de développement post 2015, la prolifération des armes légères et de petit calibre, la réforme du système de gouvernance mondiale. Les chefs d'État et de gouvernement ont convenu de se rencontrer pour le 5e sommet en Afrique, en 2017. On retiendra plusieurs absences de marque à ce sommet de Bruxelles. C'est le cas des présidents ivoirien Alassane Ouattara, algérien Abdelaziz Bouteflika, de RD Congo Joseph Kabila, et sud-africain Jacob Zuma. Le Zimbabwe a décidé de boycotter le sommet après le refus de l'UE d'accorder un visa à l'épouse de son président, Robert Mugabe. En revanche, on a assisté au retour de Madagascar sur la scène internationale.