Téléchargez l'application Fahed Al Salem Center sur votre appareil Android Téléchargez l'application Fahed Al Salem Center sur votre appareil IOS
Les Amazigh: illustres oubliés de la présidentielle algérienne ! Le Tchad, première «source» de poussière au monde Nations unies - Seules « la démocratie et la diversité » permettront de lutter contre la faim dans le monde Mali: pour l’ONU, le nord du pays échappe à toute justice Les enfants de Zaatari font entrer Shakespeare au camp de réfugiés Centrafrique : Attentat sanglant à Bangui, Bozizé visé par des sanctions de l'ONU Le CDH adopte une résolution sur l'assistance technique à la Libye présentée par le Maroc
Nouvelles éminentes

Divers

Les plus lus
Cheikh Fahad Salem Al-Ali Al-Sabah: La dynastie a besoin d’une coopération loin des hypocrites et des biaisés

L’Etat du Koweït est parental : Son Altesse, père et symbole du pays

Cheikh Fahad Salem Al-Ali Al-Sabah: La dynastie a besoin d’une coopération loin des hypocrites et biaisés

 

Lors d’une entrevue télévisée avec la chaîne « Alrai », Cheikh Fahad Salem Al-Ali Al-Sabah a évoqué l’assaut lancé contre lui à Paris en affirmant qu’il était prémédité et visait sa personne en plein jour et le fait de considérer l’assaut comme coïncidence l’a rendu triste. Il a souligné qu’il était sous bonne garde depuis que l’assaut fut déclenché jusqu’à ce qu’il fut transporté à l’hôpital.

 

Cheikh Fahad a apprécié l’initiative du leadership politique d’envoyer à l’hôpital des officiers koweïtiens qui sont restés à ses côtés jusqu’à son retour au pays, sain et sauf.  

Il a affirmé qu’il fut attaqué après avoir quitté sa résidence, 4 heures après la conférence de presse qu’il a tenue en France pour annoncer le projet d’un système médiatique intégré dont le but est d’activer le dialogue entre les civilisations, de rejeter l’extrémisme et le terrorisme et de donner une vraie image de l’Islam. Il a noté que ce système est basé sur trois étapes ; la première étape achevée à la fin du mois dernier était de trouver une infrastructure pour lancer le projet, la deuxième étape consiste à trouver une entité juridique internationale pour gérer le projet afin qu’il ne soit pas associé à un pays spécifique mais qu’il forme un conseil d’administration constitué de personnes internationales, loin de la politique, et la troisième étape s’intéresse au contenu de ces chaînes télévisées.   

Cheikh Fahad a estimé qu’il était facile de résoudre le chaos médiatique par des solutions rapides et décisives sans avoir recours, à chaque problème, aux poursuites et au pouvoir judiciaire pour alléguer que nous sommes un état d’institutions. Il a clarifié que le Koweït est un Etat d’institutions mais il ne faut pas oublier que c’est un Etat parental et que Son Altesse est le père de la dynastie et le symbole du Koweït.

Il a montré que le citoyen ne fait pas confiance à son gouvernement, pas en tant qu’individus mais en tant que performance. « Le gouvernement s’engage dans les journaux mais effectivement les résultats sont nuls », dit-il. Pour lui, l’échec du plan de développement signifie l’élimination du gouvernement.

Il a souligné que la dynastie est toujours bonne et que sa réaction envers l’assaut contre lui montre qu’elle possède les éléments de la puissance et c’est à travers elle que le peuple verra un autre gouvernement capable de travailler tant que la dynastie est unie. Et moi, en tant que leur fils, j’espère qu’ils réunissent la dynastie parce que la stabilité du Koweït dépend de sa stabilité.

Cheikh Fahad a considéré que son ambition politique n’est pas un défaut, en soulignant que le fait d’occuper un poste politique dépend de Son Altesse. Il a expliqué que s’il était au gouvernement et a trouvé sa performance faible, il se serait éloigné et excusé respectueusement…

Voici les détails de l’entrevue :

Pourquoi avez-vous visité la France et quel a été votre projet ?

Lors de mon séjour en France, j’ai annoncé un projet international énorme au début du mois dernier qui vise à réaliser un dialogue entre les civilisations et les religions et à rejeter la violence et l'extrémisme au niveau islamique et au niveau des autres religions. Ce projet se caractérise par le leadership, car il est le fruit de l'initiative des entreprises du secteur privé et des individus, et les gouvernements n’y jouent aucun rôle.

Quels sont les composants de ce projet et comment contribuerait-il au rejet de l’extrémisme et la violence, et au rapprochement des religions ?

Le maintien du statu quo accroitra l’extrémisme religieux, social et intellectuel. C’est ainsi que nous voyons l’extrémisme, dans plusieurs pays du monde, dans tous ses types et formes même au niveau sectaire. Nous attendons alors, entendons et nous nous plaignons sans aboutir enfin à un résultat. Nous ne pouvons même pas attendre le gouvernement de chaque pays pour prendre des initiatives dans ce sens.

Quelles sont tes perspectives personnelles et les objectifs de ce projet ?

Je voudrais prouver que ce projet n’a pas commencé maintenant mais depuis deux ans. Le projet ne consiste pas seulement à former des chaînes câblées mais se base sur trois étapes ; la première étape achevée était de trouver une infrastructure pour lancer le projet et ce dernier fut prêt à être lancé depuis la fin du mois dernier, la deuxième étape consiste à trouver une entité juridique internationale pour gérer le projet afin qu’il ne soit pas associé à un pays spécifique mais qu’il forme un conseil d’administration constitué de personnes internationales, loin de la politique, et la troisième étape s’intéresse au contenu de ces chaînes télévisées. Ainsi, tous les pays participeront à ces réseaux à travers l’unification des efforts pour lutter contre l’extrémisme par le dialogue et pas la force qui augmente l’extrémisme.     

 Voulez-vous dire que la force utilisée par les pays qui luttent contre le terrorisme pourrait accroitre l’extrémisme ?

En examinant le sujet de près sans hardiesse et en observant ce qui se passe en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, en Somalie, et dans d’autres pays, et le résultat de l’utilisation de la force pour lutter contre l’extrémisme là-bas, nous remarquons une croissance de l’injustice et du nombre de victimes.

Vous avez susmentionné que l’infrastructure du projet est prête, cela signifie-t-il que le projet s’est transformé en une réalité palpable ?

Le projet est devenu effectivement une réalité palpable après avoir achevé la première étape et après avoir dépensé, mes collègues fondateurs et moi, de bonnes sommes d'argent. Reste à identifier, à un stade ultérieur, l'entité juridique et administrative et la manière de direction. Ce stade sera suivi par l’étape de production qui est la partie importante du projet, et le contenu sera puisé de l'environnement local à partir duquel le réseau se lancera. Et cela en prenant en considération que ce réseau comportera un grand nombre de chaînes qui feront du bien à l’Islam en donnant sa vraie définition; l’Islam est une religion de paix et de dialogue, c’est traiter ses amis et ses ennemis avec douceur, c’est considérer les religions célestes qui refusent de tuer et de porter atteinte aux gens, et par la suite commencer par ce qui nous unit.  

Lors de votre séjour en France pour proposer le projet vous avez échappé à une tentative d’assassinat, est-ce que ce projet était le motif de cet assaut ?

Juste pour corriger l’information, je n’étais pas exposé à cet assaut criminel à l’issue de la conférence , mais après avoir sorti de ma résidence, 4 heures après la conférence de presse que j’ai tenue en France, et l’incident a eu lieu à 16 heures donc à la mi-journée et dans une rue principale.  Mais ce que je tiens à affirmer c’est que la conférence de presse pour annoncer le projet fut une grande surprise pour de nombreuses parties en France, parce que nous avons travaillé tranquillement la première étape annoncée en France. La deuxième étape consiste à rejeter l'extrémisme et à renforcer le dialogue entre les civilisations occidentales et musulmanes et à souligner l'importance de ce dialogue, vu que l'éducation est supposée être de la responsabilité des gouvernements tandis que nous, partie initiatrice basée sur la diligence et l’autofinancement, devons être responsables des médias puisque nous sommes convaincus que les médias jouent un grand rôle dans la réduction des tensions. Et ce que nous voyons dans les chaînes câblées fait preuve d’un manque de confiance, et est sujet de provocation. Personnellement je trouve que la sagesse, la culture, et la prévenance sont beaucoup plus importants que la provocation qui commence et se termine vite.

 Ne pensez-vous pas que c’est le public qui détermine le contenu médiatique et qui recherche, à son tour, la provocation ?

Nous avons étudié cela dans le contenu des chaînes du projet et nous avons constaté que quand il émane des pays mêmes qui comportent ces chaînes, les questionnaires aux peuples divulguent ce qui les intéresse. Nous laissons les autorités compétentes dans ce domaine décider du contenu qui va avec le projet et en même temps qui joue un rôle important dans l’information des gens à propos de leur religion et les principes de la relation fondée sur la paix et le respect de l’opinion d’autrui.

Quelles sont les circonstances de l’assaut contre vous ?

A 16 heures, je voulais sortir de l’hôtel avec quelques amis. En attendant, je suis allé avec un ami au parking qui se situait à deux pas de l’hôtel. En traversant la rue, on m’attaqua de derrière et je ne pus voir l’attaquant. Je reçus un coup soudain sur la tête. Heureusement, l’attaquant n’était pas assez long pour que le coup soit fatal. Quand je reçus le coup, en tombant par terre ayant un vertige, je pus tenir l’attaquant pour quelques instants mais il avait en main un fusil, me donna un autre coup sur la main et échappa. L’ami qui m’accompagnait se rendit compte suite aux cris des présents sur la scène de l’incident.

Voulez-vous dire qu’il y avait des témoins de l’incident ?

On m’a informé que 7 personnes se sont présentées à la police française pour témoigner de l’incident.

Comment les autorités françaises se sont comportées envers l’incident ?

Leur réaction rapide m’a étonnée ; on dit que la France est bureaucratique tout comme les pays arabes, mais elle réagit rapidement dans de tels incidents. Ce que j’ai appris plus tard c’est qu’on m’a secouru sur le lieu de l’incident, puis on m’a transporté à l'hôpital pour s'assurer que mon crâne n’était pas touché. Les autorités françaises ont ordonné de me transporter à l’hôpital militaire où les mesures de sécurité étaient meilleures. Je suis resté 24 à 48 heures sous soins intensifs. Et après être assuré que j’étais en bonne santé, on m’a transporté à une des chambres de l'hôpital. L'ambassade du Koweït en France a également réagi ; informé par les autorités françaises sur l’incident, l'ambassadeur Ali Al-Saeed qui était en vacances est venu à l’hôpital et quand je me suis réveillé je les ai trouvés à mes côtés.

 A votre retour au Koweït, un accueil chaleureux vous attendait. Ce jour-là vous aviez dit que vous avez su pourquoi on enviait le Koweït pour son peuple, pourquoi ?

Depuis l’incident et dès que je suis réveillé et sorti du soin, on m’a informé des appels que j’avais reçus. J’ai senti sérieusement que le peuple koweïtien était unique et unifié lors des difficultés. La condamnation de cet incident despotique par le peuple koweïtien m’a psychologiquement conforté et était une sorte de mi traitement pour le patient. 

Revenons à votre projet, ne craignez-vous pas que certains pays européens le refusent en le considérant comme moyen pour répandre la pensée islamique ?

Ceci était attendu pour cela j’ai veillé personnellement à y faire face à travers la conférence que j’ai tenue à Paris. Ils voulaient exprimer leurs points de vue. Et quand je suis allé en France, j'ai rencontré les autorités responsables là-bas et je leur ai déclaré que le projet n'était pas purement islamique mais visait à définir les points positifs de l'Islam pour leur porter profit et pas un dommage et qu’il est une religion de paix, et à souligner que toutes les religions célestes rejettent la violence, l'extrémisme et le meurtre, et que l'Islam appelle à la coopération, à l'interdépendance et au bon traitement des voisins. De même, dans les pays occidentaux, nombreuses sont les colonies musulmanes qui s’y trouvent et qui ont des problèmes à s’intégrer dans les communautés civiles et lorsque le musulman se comporte selon sa vraie religion, aucun Etat aurait une excuse de ne pas le traiter selon le principe de justice et d'égalité.

Voulez-vous dire que celui qui se comporte selon sa vraie religion sans extrémisme pourrait aider ces pays ?

L'Islam n'est pas une religion extrémiste et celui qui veut chercher certains points pour créer l'extrémisme qu’il cherche les contradictions. Ici nous ne les cherchons pas, mais nous visons la vraie religion qui est basée sur la persuasion et pas sur les armes et les querelles ; la religion islamique, comme les autres religions célestes est fondée sur un manque d'abus, et sur ce, ce principe est consolidé ainsi que l'application des règles de la démocratie et de la liberté fondée sur le dialogue pacifique entre toutes les parties.

En tant qu’homme d’affaires, quel est l’intérêt matériel comporte le projet provenant des chaînes câblées ?

Le projet, en tant que système médiatique intégré, possède deux objectifs : le premier est économique ; à chaque augmentation du pourcentage des téléspectateurs, une augmentation du rendement économique. Et le plan du projet ne consiste pas seulement à diffuser des chaînes mais à les relier au câble télévisé et aux services du téléphone et d’internet pour qu’il soit un système intégré qui te fournit le principe clair de la façon avec laquelle tu dois te comporter culturellement, religieusement et démocratiquement et les grouper ensemble pour en former plusieurs programmes télévisés.      

 Le second objectif est de parvenir à la paix et au dialogue pour atténuer l’impact de l’extrémisme ; l’extrémisme se trouve même à l’intérieur des maisons et s’incarne dans les cris, la haute voix et l’intransigeance de l’opinion. C’est ce qui se passe dans les pays tout comme dans les familles arabes et occidentales vu qu’aujourd’hui, l’extrémisme est devenu une caractéristique dominante dans les maisons.

On dit que vous cherchez, par ce projet, le profit matériel… quel en est votre commentaire ?

L’objectif économique du projet est bien évident ; tout projet a en effet un rendement économique qui est basé sur le nombre de téléspectateurs des chaînes du projet. Heureusement, les études montrent qu’il y aura des millions de téléspectateurs sur le niveau local, ou sur le niveau du câble télévisé, téléphonique ou internautique parce qu’ils seront tous reliés par le système médiatique. Quant à l’autre rendement, il est purement humanitaire ; j’ai l’habitude de prendre l’initiative et j’ai initié, il y a deux ans, la mise en œuvre de ce projet mais pas sa préparation et sa réflexion afin qu’il contribue à la réduction de l’extrémisme et à l’augmentation du rythme de la paix et aux bonnes relations entre toutes les parties.

 Certains mass-médias locaux ont dit que l’assaut perpétré contre vous n’était qu’un incident de vol, est-ce que cela vous a dérangé ? Et pourquoi a-t-on ainsi qualifié l’incident?

Malheureusement, le fait de considérer que l’assaut criminel prémédité était une simple coïncidence dont le but était le vol me rend triste. Une coïncidence en plein jour qui vise Fahad Salem Al-Ali n’existe pas en la présence d’autres qui portaient des costumes alors que moi je portais des jeans. Et l’utilisation des armes, d’un masque et des gants devant des dizaines de témoins n’est pas une coïncidence ; l’opération était intentionnelle et ce qui prouve ceci commence par son déclenchement jusqu’à ma transportation à l’hôpital et ensuite l’arrivée de notre ambassadeur auprès de la France et ma mise sous bonne garde jusqu’à ma sortie de l’hôpital.

Suite à l’incident, le leadership politique a pris l’initiative d’envoyer des officiers du Koweït à l’hôpital qui sont restés à mes côtés jusqu’à mon retour au pays, sain et sauf.

Pensez-vous que la cause de cette accusation est l’accueil chaleureux que vous avez eu ?

Je ne veux pas être de mauvaise foi, imposons la bonne foi ! Avec l'arrivée des nouvelles au Koweït, les gens ont cru au début qu’il s’agit d’un vol, car de nombreux Koweïtiens ont été victimes de vols en Europe, notamment en France, mais personne d'entre eux n’a été invité à l'Elysée ni offert des excuses officielles. Et si nous parlons de bonne foi, certains médias ont considéré l’incident comme vol mais l’image a changé suite à la divulgation des piliers de ce crime perfide. L'opération n'était pas un vol ; mon cellulaire et mon portefeuille étaient sur moi à mon retour au Koweït et celui qui voudrait voler ne laisse pas de telles choses, et les autorités françaises ont compris ce sujet quand elles ont appris qu’on me visait. Son Altesse, que Dieu le protège, m’a envoyé un avion princier qui m’a emmené au Koweït et qui était le seul à décoller à temps, malgré la grève qui était à l'aéroport de Paris.

Quand prévoyez-vous que votre projet médiatique verra le jour ?

La première étape, comme je l’avais dit, est achevée et la deuxième étape comportera les offres des entreprises concernées par les sites, les sièges et leur organisation administrative et financière. Je pense que le projet sera sur l’air dans la seconde moitié de l’an 2011. 

Pourquoi aller à l’étranger dans l’utilisation des médias pour rejeter l’extrémisme et le fanatisme au moment où la société souffre de quelques problèmes qui soulèvent de l’extrémisme et du sectarisme au sein de la communauté ?

Le projet dont nous parlons est international et la diffusion s’effectuera à partir du Koweït, alors on mentionnera le nom du Koweït. N’oublions pas qu’il y a des chaînes arabophones dont la plupart dérive du Koweït et que ces chaînes servent une grande base dans les pays arabes et islamiques. Mais ce qui se passe sur la scène koweïtienne depuis longtemps, c’est qu’on contrôle les médias koweïtiens, tel qu’on le mentionne dans des articles précédents, mais pas dans le but de réaliser un profit mais pour préparer des batailles à venir.   

Des batailles, dans quel sens ?

Nous vivons tous les jours des batailles médiatiques entre différentes parties, des batailles qui ne mènent à rien et qui se terminent comme si elles n’ont pas commencé.

Qui essaye de profiter des médias dans ces situations ?

Au Koweït il est facile de résoudre de tels problèmes si la bonne intention existe parce que les médias sont dirigés par des personnes dont le nombre ne dépasse celui des doigts de la main. Mais hors du Koweït, nous parlons de milliers de personnes qui dirigent les médias et afin d’y arriver pour soutenir l’initiative, il faut doubler les efforts déployés au sein du Koweït. En effet, tout problème médiatique au Koweït est facile à résoudre. 

Où réside votre rôle dans la résolution des problèmes existants sur la scène ?

En tant que citoyen koweïtien fils de la dynastie, je jouis de deux moyens d'intervention dans cette affaire ; Le premier en tant que président de l'Union des chaînes arabes privées et nous avons contacté l’Assemblée nationale du Koweït et le Ministère de l'information et leur avons demandé de partager, en tant que syndicat, notre expertise pour unifier la liberté et le contrôle médiatiques, mais en vain.

Mais en tant que fils de la dynastie, je lui demande toujours de considérer que la liberté médiatique est garantie par la Constitution qui représente un contrat entre le gouverneur et le gouverné afin d’avoir toute la liberté dans le débat sur ce qui se passe à l'intérieur du Koweït, mais pas dans le sens de la liberté qui engendre le chaos.  Il est facile de résoudre le chaos par des solutions rapides et décisives sans avoir recours, à chaque problème, aux poursuites et au pouvoir judiciaire pour alléguer que nous sommes un état ​​d’institutions. Il est vrai que nous sommes un Etat ​​d’institutions, mais il ne faut pas oublier que c’est un Etat parental et que Son Altesse, que Dieu le protège, est le père de la dynastie et le symbole du Koweït et il est considéré avant tout un père et pas un gouverneur.

Mais il y a une loi qui doit être respectée par les individus et les institutions médiatiques et qui forme une limite entre les deux, n’est-ce pas ?

C'est vrai, mais des milliers d’affaires sont déposés au Ministère public et quand vous ayez recours à l’appareil judiciaire en tant que titulaires d’un droit, vous devez attendre 3 à 5 ans. Personnellement, je pense qu’il est plus important de donner les titulaires de droits leurs droits que d’appliquer la loi, et ceci n’est pas basé sur une politique apaisante, mais parce que le Koweït ne supporte pas la rupture du tissu social.

Pourquoi parle-t-on de Fitna et de tissu social à chaque incident ? La communauté est-elle tellement fragile quand une personne parle d’un cas particulier ?

Je pense, en tant que citoyen, que ce qui se passe au Koweït c’est la baisse du niveau de confiance en la performance du gouvernement ; le citoyen n’a plus confiance en son gouvernement, pas en tant qu’individus mais en tant que performance puisque le gouvernement s’engage dans les journaux mais effectivement les résultats sont nuls et spécialement ce que transmet des sources fiables et bien informées, sans nommer le rapporteur, comme si nous vivons dans un Etat révolutionnaire érodé par les conflits. Heureusement, nous sommes un pays stable politiquement et socialement.

Où réside le problème alors ?

Le problème c’est dans l’invention des problèmes dont beaucoup de gens profitent. Et nous remarquons que beaucoup de problèmes naissent aujourd’hui ensuite se terminent comme s’ils sont totalement disparus et vous ne les trouvez que dans les anciens médias. Nous vivons dans une situation tendue, pour cela nous devons revoir nos calculs au Koweït et affirmer que la solution ne réside pas dans la création des problèmes mais dans leur empêchement à travers l’initiative, la décision et la force en concertant les efforts, en s’unifiant et en solidifiant les piliers de la maison. 

 Trouvez-vous que les problèmes dont souffre le Koweït sont intentionnels ? Et qui est derrière ces problèmes ?

Il se peut qu’elle soit une réalité amplifiée ou l’inverse, ou bien on crée un problème pour détourner l’attention des gens d’un autre problème ; nous vivons désormais dans un environnement où nous nous couchons avec un problème et nous nous réveillons avec un autre. Il est à noter que celui qui crée le problème est affecté tout comme les autres. Créer des problèmes détruira la confiance du citoyen en son gouvernement et il sera obligé d’acquérir lui-même son droit selon la loi de la jungle.

Comment évaluez-vous la performance actuelle des médias ? Pensez-vous qu’on préserve la marge de liberté au Koweït ?

Il se trompe celui qui dit qu’il y a absence de libertés au Koweït ; les libertés existent mais le désaccord se trouve autour de leur marge. Tout le monde peut critiquer le travail, et le média koweïtien est précurseur dans la région. Mais malheureusement quand il a voulu se rassembler, il a commencé à perdre sa liberté précédente et il a été dirigé pour être ouvert à tous ; le mass-média est supposé être au service du Koweït, et n’est ni avec, ni contre personne. En effet, il est permis à n’importe qui d’écrire et de critiquer librement.

Même si cette opinion critiquait votre performance ?

Oui, je déclare à travers « Alrai » que je suis prêt à accepter toute critique qui m’est adressée directement et prêt à publier cette critique dans le journal ou la chaîne que je possède parce que je considère que la critique est un moyen de distinguer le vrai du faux. Je remercie tous ceux qui me critiquent pour évoluer et si la critique n’était pas constructive je pourrai évaluer cette personne et je me méfierai d’elle dans l’avenir.     

Que pensez-vous du plan de développement du gouvernement ? Est-il faisable ?

 

Je trouve cela très difficile parce que je ne sais pas s’il a été fait ou pas. De même, je me considère parmi les personnes perdues entre les déclarations, le domaine et la réalité et l’absence de décision sur le financement du plan.

N’avez-vous pas palpé une réalisation d’une partie du plan ?

C’est bizarre comment le plan est mis en œuvre en dépit de l’absence d’un consentement sur la source de son financement. Pour le prochain média, il y aura toute une équipe médiatique qui suivra le plan de développement et qui informera les gens sur les détails et la réalité du plan de développement tel quel et pas selon les déclarations émises.

Vous voulez dire que vous allez surveiller le plan et le clarifier aux citoyens ?

Il ne s’agit pas de surveillance mais je saluerai celui qui, parmi le groupe gouvernemental, contribue à la réussite du plan et je mettrai en lumière les négligents d’entre eux. En tant que propriétaire de la chaine médiatique, je tiens à diffuser l’information réelle au public.

En tant que citoyen, souhaitez-vous la réussite de ce plan ?

Y aurait-il quelqu’un qui ne souhaiterait pas la réussite du plan de développement de son pays ? S’il y en a un c’est qu’il n’aime pas son pays.

Contribuerez-vous, médiatiquement, au support du plan de développement ?

Si le plan est exécuté correctement, je serai le premier à le supporter, sinon nous serons les premiers à en informer les gens.

L’échec du plan est vraiment inquiétant pour le Koweït qui régressera pour retourner à une phase précédente, qu’en pensez-vous ?

En 2003, j’ai évoqué la question du développement dans un des recueils dans le but d’unifier gouvernement, conseil et peuple. Néanmoins, nous remarquons que le plan de développement a dispersé les gens au lieu de les unir. Si le plan réussit, il les unira mais s’il échoue, il sera la cause de l’élimination du gouvernement.

Lors de la discussion du plan à l’Assemblée nationale, on ignorait qui en était responsable en cas de son succès ou de son échec. Qui, selon vous est le responsable ?

Pourquoi nous recherchons des individus et pas un travail de groupe ; Il est faux de confier à une seule personne le plan pour le diriger parce que les personnes changent et le fait d’associer l’avenir du Koweït à une seule personne n’est pas juste. Tandis que s’il existe un travail de groupe, il est honoré et en cas d’échec le groupe doit s’éloigner pour céder la place à celui qui est en mesure d’accomplir le travail.

Les prix élevés est un des sujets importants, pourquoi traine-t-on à imposer un contrôle strict sur la cotation des produits de consommation ?

Je compare cela à une balance ; quand la confiance du peuple en le gouvernement baisse, sa plainte augmente et vice versa. C’est au gouvernement de faire l’équilibre mais pas à travers la déclaration d’un ministre mais à partir le travail des institutions ; le fonctionnaire à la municipalité pouvait auparavant diriger le pays si la loi était appliquée uniformément. Tandis que le fonctionnaire d’aujourd’hui est frappé et agressé et il n’existe aucune loi qui récompense et qui punit, il faut l’établir. Celui qui accomplit son travail est remercié et celui qui fait du tort doit s’éloigner vite avant de faire un scandale.

Voulez-vous dire les fonctionnaires ?

Je m’adresse à tout le monde, même à l’employé parce que s’il accomplit son travail, le ministre pourra dire que ses réalisations sont réelles et non d’après les déclarations à la presse au moment où aucune réalisation n’est faite. 

Mais n’oublions pas qu’il existe un appareil judiciaire juste et indépendant au Koweït à travers lequel le citoyen peut acquérir son droit.

Je considère vulnérable d’exiger au gouvernement le recours à l'appareil judiciaire. Il y a une loi sur le service civique qui punit le fonctionnaire, avant de parler de l'appareil judiciaire, si les mesures prises sont correctes. J’appelle «Alrai» à mettre le pourcentage des cas d'abus administratifs au cours des deux dernières années pour montrer que le fonctionnaire change de position et celui qui applique la loi est vaincu et celui qui s’éloigne de ce qui est juste est aimé par les autres, et cela n’est pas bon du tout.

La non-application des lois a mené à des crises, tel était le cas dans le problème du sport. Comment évaluez-vous cette affaire et la législation de lois par l’Assemblée nationale et que le gouvernement n’a pas appliquées ?

Le sport n’est qu’une partie de ce qui se passe au Koweït ; le problème du sport c’est l’absence d’une résolution gouvernementale décisive et claire, alors voulons-nous appliquer la loi sur tout le monde ou pas ?

Est-il possible de ne pas appliquer les lois ?

Quand la loi s’applique sur tous, tout le monde sera tranquille mais si on l’applique sur une personne, le niveau de confiance en le gouvernement diminuera. A ce moment-là, la solution serait l’application transparente, impartiale et égale de la loi sur tout le monde.

Comment voyez-vous le problème de la reconsidération de la loi sur l’élimination des intérêts des crédits et la solution gouvernementale à travers le fonds des défaillants ?

 Si les calendriers du Conseil lui permettent de reconsidérer la loi, il n’y a pas de problème et s’il existe dans le gouvernement une majorité pour la refuser, il n’y a pas de problème non plus.

Pensez-vous qu’il y a une majorité ?

Je pense que oui, il y a une majorité pour le gouvernement dans cette affaire et dans d'autres. Mais je considère que cette majorité est une sorte de malédiction pour le gouvernement puisque ce dernier perd, à chaque jour, ceux qui le soutiennent à cause de la vulnérabilité de sa décision.

Mais le gouvernement s’enrichit par les députés qui l’ont aidé à faire face aux interrogations précédentes ?

Les interrogations ne sont pas destinées à juger la confiance des gens en le gouvernement. Au Koweït, il n’y a pas de partis ou des consentements pour cela le scrutin change du jour au lendemain surtout que la politique n’est pas régie par des règles fixes. Et même si le gouvernement ne se lève pas, et « s'époussette », il faut effectuer le travail auquel aspire le peuple au lieu de s’attacher à la majorité parlementaire, parce qu’après une période, il reviendra aux règles qui l’intéressent plus que la résolution gouvernementale parce que ce sont ces règles qui les ont permis d’être au Conseil.

Qu’est-ce que vous voulez dire par « époussetage », le gouvernement n’a-t-il pas fait ce que le peuple voulait ?

Si vous voulez savoir, faites un sondage ! On m’a déjà demandé et j’ai répondu en disant que j’appartiens au peuple koweitien et si le peuple était insatisfait de la performance du gouvernement, puis-je le discorder ? Le problème c’est que nous distinguons entre la personne et sa performance mais nous parlons de la performance du gouvernement et la résolution des problèmes tels que la circulation, la santé, l’éducation, et l’affaire des Bidounes.

Etes-vous insatisfait du gouvernement parce que vous n’y êtes plus ?

J’étais président de l’Agriculture et de la Pêche et heureusement, là où j’étais j’ai pu réaliser toutes mes aspirations et je laisse le peuple koweitien et les parties responsables évaluer ma performance au sein de cette institution. Concernant le gouvernement je n’y ai plus mais si j’y étais et que sa performance était faible je serais éloigné et excusé respectueusement.  

N’aspirez-vous pas, à travers votre travail politique, vos rencontres avec les citoyens et les institutions médiatiques que vous comptez inaugurer, à occuper un poste politique ?

Occuper un poste politique dépend de Son Altesse, l’Emir du pays. Mais tout le monde possède des ambitions et celui qui n’en a pas ne vas pas se fatiguer, ni initier, ni combattre ; l’ambition est le nerf de la vie, si vous le perdez, vous perdez votre but dans la vie. 

Pensez-vous que lors de votre pratique du travail public et politique, des adversaires vous ont été créés ?  

Je considère que je n’ai pas d’adversaires et il est libre celui qui voudrait me considérer ainsi ; moi je ne vois pas les autres en tant qu’ennemis et heureusement, je me considère frère et partisan de celui qui veut servir son pays.

Pourquoi certains considèrent qu’ils sont en conflit avec vous ?

Là il faut poser la question à cette personne mais je ne suis pas en conflit avec elle.

Quelle est, à votre avis, la meilleure façon de résoudre les crises multiples pour satisfaire le citoyen koweïtien ?

Il faut de manière générale réorganiser les papiers et le premier pas serait la bonne intention ensuite la réorganisation de la maison, la famille et le travail politique. Nous sommes désormais dans une phase de désintégration communautaire sur laquelle le Koweït a été construit, il y a 350 ans. Et cela mènera davantage à une désintégration et à une rupture du tissu social qui, une fois rompu, il serait impossible de le restaurer. Nous avons une dernière chance et je me souviens toujours des propos du premier vice- Premier ministre, Cheikh Jaber Al-Moubarak, qui disaient que les choses se sont aggravées ; nous devons réorganiser les piliers du Koweït et il faut accroitre la coopération entre les individus de la dynastie et cela avec transparence, loin des médiateurs, hypocrites et biaisés qui visent à disperser les individus de la dynastie. Et le retissage du tissu social dépend de la réorganisation de la dynastie pour retrouver son état de base. 

Que conseillez-vous au citoyen koweïtien, le promettez-vous une possibilité de résoudre les problèmes ?

L’incident perfide auquel j’ai été sujet en France m’a montré grand-chose ; le contact de Son Altesse avec moi a démontré que la dynastie est toujours bonne, la réaction du prince héritier, de son Altesse le Premier ministre, et du premier vice-Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères envers cet assaut et leur inquiétude envers moi, montrent qu’il existe toujours des caractéristiques dans la dynastie qui pourraient la réunir afin qu’elle regagne sa force. A ce moment-là, le peuple verra un autre gouvernement capable de travailler tant que la dynastie est unie. Et moi, en tant que leur fils, j’espère qu’ils réunissent la dynastie parce que la stabilité du Koweït dépend de sa stabilité.

28-3-2014
Dernières Nouvelles

Les nouvelles du centre

Rapports de presse