L’ex-président Centrafricain déchu, François Bozizé et son fils Jean-Francis, accusés de soutenir et d’organiser les milices anti-balaka sont visés par des sanctions de l’ONU sur proposition de la France. À Bangui, capitale centrafricaine des violences dans la nuit de jeudi à vendredi ont fait près de 9 morts dans le quartier à majorité musulman du PK5.
François Bozizé , l’ancien président centrafricain et son fils Jean-Francis ont été placés ainsi que onze personnes, sur une liste de sanctions par le Conseil de sécurité des nations unies. L’ONU qui accuse l’ancien homme fort du pays de financer et d’organiser les milices anti-balaka., responsables de la violence dans le pays , considérés comme des ennemis par la force Africaine Misca et comme des obstacles à la paix.
Des sanctions qui prévoient un gel des avoirs financiers et une interdiction de voyager pour l’ancien président de Centrafrique et son fils ainsi que les autres personnes sur la liste notamment des membres de l’ex-rébellion Séléka et des miliciens anti-balaka.
La chute du régime du président Bozizé, actuellement en exil, survenue le 23 mars 2013 après le coup de force des rebelles Séléka a entraîné le pays dans le chaos.
Par ailleurs dans la nuit du jeudi à vendredi, des inconnus ont tiré sur une foule rassemblée lors de funérailles dans le quartier PK5, majoritairement musulman faisant 9 morts dont plusieurs enfants. Les hommes armés ont lancé des grenades avant de tirer à la kalachnikov sur la foule rassemblée.
Le quartier sensible du PK5, quartier commercial et majoritairement musulman est la cible d’attaques répétées ces derniers jours de pillards et de miliciens anti-balaka qui tentent d’y pénétrer.
Source : Koaci.com