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L’Asie centrale dans le collimateur politique des Etats-Unis

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Les États-Unis ont l’intention de faire dévier l’Asie centrale de l’orbite de l’intégration eurasiatique. Après avoir subi un échec en Crimée, Washington essaiera de jouer « ses cartes » en Asie centrale.

Nisha Desai Biswal, Secrétaire d’État adjointe, est actuellement en négociations au Kazakhstan et en Kirghizie pour formuler la politique américaine offrant à ces pays des conditions avantageuses de coopération avec les États-Unis.

Le politologue Boris Mejouev évoque le vecteur asiatique de la politique américaine dans son acception géographique la plus large :

« L’objectif principal consiste à empêcher toute alliance entre la Chine et la Russie. Cela se passe au moment où s’esquisse un bloc eurasiatique. En effet, l’Inde et l’Afghanistan comprennent les intérêts russes et les soutiennent, l’Iran restera également sous influence russe. Par conséquent, les États-Unis sont confrontés au danger de création d’un bloc eurasiatique en supposant que ses membres ont des intérêts communs. C’est pour cette raison qu’ils cherchent à prendre pied dans les territoires tampon, y compris turcophones, situés entre ces centres de pouvoir. Il s’agit de l’Ouzbékistan, de la Kirghizie et du Kazakhstan. »

Alexeï Martynov, directeur de l’Institut des États émergents, rappelle que la seconde moitié de 2013 et le début de 2014 ont été marqués par des victoires géopolitiques importantes de la Russie :

« On peut évoquer à ce titre la prévention d’une intervention militaire en Syrie et d’une guerre régionale, le succès des JO olympiques d’hiver de Sotchi et les récents événements en Crimée. L’Occident et les États-Unis estiment que c’est un défi direct à l’hégémonie américaine et une menace pour le monde unipolaire qui existe depuis 23 ans. Aussi, sont-ils de plus en plus actifs dans tout le périmètre entourant la Russie, surtout dans les ex-républiques de l’URSS. »

En effet, l’administration américaine est en permanence et sévèrement critiquée pour avoir laissé la Crimée se réunifier avec la Russie. Le président Obama dont la popularité est en chute libre doit d’urgence se réhabiliter aux yeux de l’establishment et des électeurs qui commencent à le considérer comme un « faible » politique. C’est cela qui explique les nouvelles initiatives énergiques des États-Unis en Asie Centrale, dans les États baltes, en Moldavie et en Géorgie. L’objectif est parfaitement clair et n’a rien d’original. Il consiste à les éloigner au maximum de la Russie en leur faisant miroiter toutes sortes d’avantages souvent factices et pouvoir ainsi contrôler leur politique extérieure et intérieure.
 

 

Source: La Voix de la Russie

 

4-4-2014
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