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Sanctions américaines : faible impact sur le CMI russe

Vladimir EvseevLe département d'Etat américain, à la suite du ministère du Commerce, a suspendu les exportations vers la Russie des produits à destination militaire et à double usage. Les restrictions concerneront notamment les livraisons à la Russie d’amorces, de logiciels et d’instruments acoustiques importés essentiellement par des structures d'Etat.

Les décisions des deux organismes sont liées aux divergences entre la Russie et les Etats-Unis sur la situation en Ukraine. Mais de l'avis des experts, ces limitations n'auront pas d’impact sérieux sur le fonctionnement du complexe militaro-industriel russe. La Russie importe très peu d’articles militaires en provenance des Etats-Unis. Les restrictions frappant les ventes de certaines composantes, notamment des viseurs pour armes à feu, ne sont pas critiques, selon le directeur du Centre des études politiques et sociales Vladimir Evseev :

« La Russie dispose d'un potentiel suffisant pour les produire elle-même ou les acheter à d'autres pays. Quand la Russie développe un système de missile à destination stratégique, les spécialistes n'utilisent jamais les composantes étrangères pour éviter toute dépendance vis-à-vis de ces dernières. De plus, la possibilité existe toujours de construire des systèmes qu’il est possible de mettre hors service sur un simple signal. »

Le complexe militaro-industriel russe est en mesure de créer lui-même ou en coopération avec des partenaires et alliés tout ce dont il a besoin. Ces dernières années, il développe avec succès la coopération avec des grandes sociétés européennes comme Safran, Thales et Rheinmetall Defence. Notamment dans les domaines liés à la production militaire et à double usage. Vladimir Evseev n'exclut pas cependant que les événements en Ukraine et autour de la Crimée puissent avoir des retombées négatives :

« La coopération avec les partenaires européens dans le domaine des produits militaires sera évidemment suspendue. Mais ce sera un stimulant sérieux pour inciter le pays à devenir un pays tout à fait autosuffisant. Cela encouragera la solution des problèmes qui existent encore dans le complexe de la défense. »

Pour ce qui est des sociétés occidentales, elles auront ensuite du mal à reprendre la coopération avec la Russie. La Russie exporte le gros de ses armements vers des pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, mais pas vers les Etats-Unis. L'Occident est, certes, capable d'exercer une pression sur les partenaires asiatiques et africains de la Russie dans le domaine de la coopération militaro-technique. Pourtant des partenaires sérieux tentent toujours de réserver un certain segment pour la Russie en vue de ne pas être complètement dépendants vis-à-vis de l'Occident. En plus, la Russie possède des partenaires à même d'accroître sensiblement leurs achats d'armes. Selon Vladimir Evseev il s'agit notamment de la République islamique d'Iran :

« Même à présent la Russie peut vendre à l'Iran des moyens de défense antiaérienne. Les résolutions en vigueur ne l'empêchent pas. D'autres pays sont irrités par la politique extérieure américaine et opposés à la dépendance vis-à-vis des Etats-Unis dans le domaine militaro-technique. Ainsi la Russie possède suffisamment d'opportunités pour compenser la diminution des ventes d'armes dans certains pays par leur extension vers d'autres. »

A la lumière des derniers événements, un essor pourrait intervenir dans la coopération militaro-technique avec l'Argentine allant de pair avec l'extension des exportations d'armes russes vers ce pays. En plus, la Russie produit certains types d'armements qui intéressent l'armée égyptienne, plus particulièrement des systèmes de défense antiaérienne et des engins blindés. Pour les dirigeants égyptiens il importe de réduire la dépendance vis-à-vis des Etats-Unis et la Russie peut devenir, dans une certaine mesure, une alternative pour l'Egypte.
 

 

Source: La Voix de la Russie

 

 

4-4-2014
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