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L'Otan rompt sa coopération avec Moscou au profit de Kiev
Réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères de l'Otan, mardi. L'Alliance atlantique a décidé de suspendre toute forme de coopération avec la Russie après l'annexion par Moscou de la république autonome ukrainienne de Crimée et a l'intention de coopérer plus étroitement avec l'Ukraine. /Photo prise le 1er avril 2014/REUTERS/François LenoirL'Otan a suspendu mardi toute coopération avec la Russie en réponse à l'annexion de la Crimée et a demandé à ses experts militaires de définir les mesures nécessaires à rassurer les pays d'Europe de l'Est inquiets des ambitions expansionnistes de Moscou.

Les ministres des Affaires étrangères des 28 pays membres de l'Alliance, réunis pour la première fois depuis le début de la crise en Ukraine, ont convenu de "suspendre toute forme concrète de coopération civile et militaire entre l'Otan et la Russie".

Des responsables ont précisé que cela devrait affecter la coopération en Afghanistan, notamment dans la formation de personnels chargés de la lutte contre le trafic de drogue, mais aussi de techniciens affectés à la maintenance des hélicoptères de l'armée afghane.

Qualifiant l'attitude de Moscou d'inacceptable, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré : "Par ses actes, la Russie a ébranlé les principes sur lesquels est construit notre partenariat et a contrevenu à ses propres engagements internationaux. Aussi ne pouvons-nous pas continuer comme si de rien n'était."

Les contacts entre les Alliés et les Russes se poursuivront malgré tout au minimum au niveau des ambassadeurs pour permettre de discuter de la crise ukrainienne.

Pour le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, l'avenir des relations entre l'Otan et la Russie dépendra, entre autres, d'un retrait éventuel des forces russes des zones proches de la frontière ukrainienne.

Les ministres des pays de l'Otan ont également demandé aux experts militaires de "présenter de manière urgente une série de mesures complémentaires pour renforcer les défensives collectives de l'Otan".

Ces mesures pourraient se traduire par l'envoi de soldats et d'équipements en Europe de l'Est, l'organisation de plus de manoeuvres, l'amélioration du déploiement de la force de réaction rapide et une révision des plans militaires alliés.

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a déclaré que la préférence de l'Otan allait à une désescalade et à une sortie de crise par la voie diplomatique.

"Dans le même temps, il est important que tout le monde, au sein de la communauté internationale, comprenne que l'Otan prend au sérieux les tentatives de modification des frontières par l'usage de la force", a-t-il dit.

COOPÉRATION AVEC L'UKRAINE

Des dispositions pourraient être détaillées dans les semaines à venir, a précisé un responsable.

Les ministres ont par ailleurs dit vouloir intensifier leur coopération avec les nouvelles autorités de Kiev, notamment dans le domaine de la défense via des programmes d'entraînement. Un nombre accru de conseillers seront dépêchés à Kiev.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lundi au téléphone à la chancelière allemande Angela Merkel qu'il avait ordonné un retrait partiel des troupes russes à la frontière ukrainienne.

"Malheureusement, je ne peux pas confirmer que la Russie est en train de retirer ses forces. Ce n'est pas ce que nous constatons", a déclaré Anders Fogh Rasmussen à la presse.

Angela Merkel a estimé de son côté que le nombre de soldats russes déployés près de l'Ukraine restait "très élevé" et que le redéploiement ordonné par le président russe Vladimir Poutine était insuffisant pour diminuer la tension dans la région.

"Ce n'est de toute évidence pas une mesure suffisante car la concentration de troupes à la frontière ukrainienne est très élevée", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse à Berlin.

RASSURER

Si les Etats-Unis et leurs alliés ont indiqué qu'il n'était pas question pour eux d'intervenir militairement en Ukraine, qui n'appartient pas à l'Alliance atlantique, ils souhaitent rassurer les pays inquiets de la nouvelle position adoptée par Moscou, à commencer par les trois Etats baltes.

Washington a décidé d'augmenter le nombre d'avions participant aux patrouilles aériennes qui surveillent ces républiques et d'intensifier un exercice militaire aérien prévu de longue date avec l'armée polonaise.

Depuis 1999, année où l'Otan a commencé à intégrer des pays ayant appartenu au Pacte de Varsovie, l'Alliance a décidé de limiter l'installation de bases permanentes en Europe de l'Est.

La Pologne et la Roumanie ont toutefois accepté depuis d'abriter des éléments du bouclier antimissile américain et les forces aériennes de l'Otan se relaient désormais pour apporter une couverture aérienne aux pays baltes.

L'emprise de la Russie sur la Crimée a connu lundi une nouvelle illustration avec le voyage du Premier ministre Dmitri Medvedev.

Et mardi, accentuant la pression économique de Moscou sur les nouveaux dirigeants de Kiev, le groupe russe Gazprom GAZP.MM a annoncé une augmentation de plus de 40% du prix du gaz vendu à l'Ukraine.

 

 

Source: Reuters

 

2-4-2014
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