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Manuel Valls face au casse-tête du remaniement

 

Proche de Manuel Valls, François Rebsamen, le sénateur maire de Dijon, fait partie des postulants au ministère de l'Intérieur. / François BOUCHON/Le Figaro

Manuel Valls et François Hollande tentent de composer un gouvernement «resserré», professionnel et respectant la parité. Tour d'horizon des scénarios possibles avant l'annonce officielle mercredi.
Un vrai casse-tête. La composition du gouvernement sera annoncée ce mercredi, dans la journée. Les tractations se poursuivaient mardi soir entre François Hollande et Manuel Valls. Pour le président, très affaibli, c'est un enjeu majeur. «Il a nommé Valls, parce qu'il n'a pas eu le choix, mais il veut garder la main sur le dispositif», explique un proche de Hollande. Les ministres hollandais, dont certains ont tenté d'empêcher la nomination de Valls, tentent de peser pour garder l'avantage dans ce nouveau gouvernement ; ils se sont réunis dans la soirée. Le premier ministre a enchaîné les consultations toute la journée, tandis que les rumeurs s'amplifiaient sur les promotions et les départs. Le refus des Verts de participer à ce nouveau gouvernement a singulièrement compliqué la tâche du couple exécutif. «Le seul critère de ce gouvernement, ce sera l'efficacité», martèlent plusieurs conseillers élyséens.

La bataille de Beauvau

C'est une «guerre fratricide » qui se joue pour la succession de Valls à l'Intérieur. Deux postulants se disputent ce poste stratégique: le sénateur maire de Dijon, François Rebsamen, et le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas, proche du premier ministre. Hollande veut un proche pour Beauvau. Pas question pour lui de laisser tous les pouvoirs à Valls. «Ou alors Hollande part en vacances dans quinze jours et ne revient plus», ironise un socialiste. De son côté, Valls pèse de tout son poids pour empêcher la nomination de Rebsamen, qu'il avait coiffé au poteau pour Beauvau en 2012. Pour ne pas avoir à trancher entre les deux hommes, le fidèle Jean-Yves Le Drian est poussé vers l'Intérieur. Mais il souhaite rester à la Défense. Le nom de Bruno Le Roux, autre hollandais, patron des députés PS, circule aussi. «Le Roux ne quittera pas le groupe», assure un proche. Le nom de Bernard Cazeneuve, en qui Hollande a confiance, circulait aussi.

 L'inconnue Bercy

Qui pour le ministère de l'Économie et des Finances? La citadelle de Bercy, pléthorique avec sept ministres, sera réaménagée en profondeur, avec moins de portefeuilles. «Il y a deux personnes capables de prendre Bercy du jour au lendemain: Sapin et Fabius », expliquait lundi un très proche de Hollande. Michel Sapin, un temps donné à la tête d'un pôle social élargi, pourrait être nommé à l'Économie. Même si la perspective de cohabiter avec Arnaud Montebourg ne l'enchante guère. Le nom de l'ancienne patronne d'Areva, Anne Lauvergeon, a circulé ; elle s'entend bien avec Montebourg. «Mais c'est compliqué d'avoir deux pronucléaires à Bercy à l'heure de la transition énergétique», soupire un conseiller. Le turbulent ministre du Redressement productif élargirait son périmètre: une sorte de Miti japonais à la française intégrant l'énergie. Le conseiller élyséen Emmanuel Macron rêve du Budget, mais le président y serait opposé. Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, annoncé à l'Élysée au poste de secrétaire général, pourrait rester s'il ne va pas à Beauvau. Circule aussi pour ce poste le nom de la députée PS Valérie Rabault.

Ceux qui ne bougent pas

Laurent Fabius devrait, comme il le souhaite, conserver les Affaires étrangères. En revanche, le nombre de ministres délégués qui l'entourent pourrait fondre de quatre à deux: Affaires européennes d'un côté, Développement, Francophonie et Français de l'étranger de l'autre. À ce stade, il n'est pas certain que le Quai absorbe le Commerce extérieur que souhaitait récupérer Fabius pour élargir son périmètre d'influence. S'il n'est pas contraint d'accepter l'Intérieur, Jean-Yves Le Drian resterait à la Défense, où il a fait ses preuves, gérant sans accrocs les crises malienne et centrafricaine. Autre fidèle, Stéphane Le Foll conserverait son portefeuille de l'Agriculture.

Le retour de Ségolène

Cela fait des mois qu'elle piaffe à la porte du gouvernement. Ségolène Royal est désormais assurée de redevenir ministre. L'ex-candidate à la présidentielle, ancienne compagne de François Hollande et mère de ses quatre enfants, va hériter d'un portefeuille important. Mardi soir, son nom était cité pour un grand ministère de l'Éducation élargi à la Recherche (ministère de l'Intelligence) ou un grand ministère de l'Écologie. Parmi les entrants, le sénateur PS André Vallini qui pourrait se voir confier la justice.

Les sortants

Le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, quittera le gouvernement. Pierre Moscovici, défait aux municipales, pourrait y être contraint lui aussi, mais son sort n'était pas scellé mardi soir. «C'est compliqué de le laisser partir, il rassure Bruxelles et les marchés, il faut de la crédibilité à l'international», explique un proche de Hollande. Plusieurs ministres délégués, Yamina Benguigui, Hélène Conway, Nicole Bricq étaient dès mardi sur le départ. En revanche, Fabius plaide pour le maintien de l'ex-maire de Rouen Valérie Fourneyron.

 Les mouvements

Le ministre Benoît Hamon, représentant l'aile gauche, sera promu, au Travail ou aux Affaires sociales. Si Jean-Yves Le Drian partait à l'Intérieur, Marisol Touraine le remplacerait à la Défense ; sinon, elle resterait aux Affaires sociales. Christiane Taubira hériterait du ministère de Culture et de la Communication (ou de l'Écologie). Proche de Manuel Valls, Aurélie Filippetti pourrait dans ce cas hériter de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ou l'Éducation. Le nom de Najat Vallaud-Belkacem, qui rêve de la Culture, circule notamment pour le chantier prioritaire du président: Jeunesse et Sports.

 

 

Source: LeFigaro.fr

 

2-4-2014
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