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Manuel Valls, un socialiste qui plait surtout à droite

Immigré catalan tenant d'un socialisme français à la Tony Blair, Manuel Valls, 51 ans et préféré des Français pour diriger le gouvernement, a souvent choqué la gauche à son poste de premier "flic" de France au ministère de l'Intérieur.

Bien plus populaire à droite qu'à gauche, cet homme à l'ambition assumée, au ton parfois cassant, a tracé pendant près de deux ans à cette fonction son sillon vers Matignon, le siège du gouvernement, au rythme des polémiques suscitées par sa fermeté.

Dernière en date: le bras de fer engagé en janvier avec le polémiste Dieudonné, plusieurs fois condamné pour antisémitisme et dont il a obtenu l'interdiction des spectacles. Quelques mois plus tôt, il avait déjà provoqué un tollé après l'arrestation à l'école et l'expulsion au Kosovo d'une collégienne rom de 15 ans vivant dans l'est de la France.

De la gauche radicale à certains responsables de son parti, plusieurs avaient alors demandé sa tête. Car, c'est à droite que Manuel Valls, chantre de l'ordre républicain au discours musclé, plait le plus. Dans un sondage publié en mars, 41% des sympathisants de droite le choisissaient comme Premier ministre parmi les personnalités socialistes, contre seulement 20% des sympathisants de gauche.

Son énergie au ministère de l'Intérieur et la médiatisation de ses interventions n'étaient d'ailleurs pas sans rappeler un prédécesseur de droite devenu président: Nicolas Sarkozy.

"Il dit des choses avec une certaine honnêteté, une certaine lucidité et oui, des fois, une certaine brutalité", résume Alain Bauer, un professeur de criminologie et ami de Manuel Valls depuis l'université.

- "Beau gosse" -

Son côté "beau gosse" est aussi apprécié par les femmes et selon un sondage du magazine Elle, 20% des Françaises auraient bien une "aventure torride" avec ce brun aux yeux bleus, remarié avec une violoniste.

Né à Barcelone le 13 août 1962 et fils d'un artisan catalan, Manuel Valls n'est devenu Français qu'à 20 ans et n'est pas passé par l'Ecole nationale d'administration (ENA), vivier de l'élite française.

A l'image d'un Tony Blair qui avait secoué le parti travailliste, il s'est affirmé au sein de l'aile "réformatrice" de son parti, suggérant qu'il devrait abandonner le mot "socialiste". Il s'en est également pris à la loi, votée par les socialistes, limitant le travail en France à 35 heures.

Elu maire d'Evry, dans la banlieue multiculturelle de Paris, en 2001 et à l'Assemblée nationale un an plus tard, Manuel Valls reste un outsider dans son parti, souvent qualifié d'agressif et difficile.

En 2011, il se présente aux primaires du parti socialiste comme candidat à la présidentielle. Il se fait remarquer en épinglant les "vieilles recettes" de la gauche mais n'obtient que 6%. Il se rallie alors à François Hollande dont il devient le très zélé directeur de communication de campagne.

Quand M. Hollande l'emporte en 2012 face à Nicolas Sarkozy, il récompense Manuel Valls, qui a toujours fait de la sécurité un enjeu majeur, en le nommant à l'Intérieur, un ministère perçu souvent comme un tremplin pour Matignon.

Là, il poursuit la politique de Nicolas Sarkozy en démantelant de nombreux campements illégaux occupés par des Roms. Cette action est approuvée par une majorité des Français mais critiquée par les associations qui appellent à renforcer la politique d'insertion des Roms.

Au sein du gouvernement, Manuel Valls s'est à plusieurs reprises opposé à la ministre de la Justice Christiane Taubira dont il conteste le projet de réforme pénale, mais aussi à sa collègue écologiste, la ministre du Logement Cécile Duflot, qui ne cache pas ses différends en matière de sécurité et d'immigration avec le "premier flic de France".

 

 

Source : AFP

 

 

1-4-2014
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