Téléchargez l'application Fahed Al Salem Center sur votre appareil Android Téléchargez l'application Fahed Al Salem Center sur votre appareil IOS
Les Amazigh: illustres oubliés de la présidentielle algérienne ! Le Tchad, première «source» de poussière au monde Nations unies - Seules « la démocratie et la diversité » permettront de lutter contre la faim dans le monde Mali: pour l’ONU, le nord du pays échappe à toute justice Les enfants de Zaatari font entrer Shakespeare au camp de réfugiés Centrafrique : Attentat sanglant à Bangui, Bozizé visé par des sanctions de l'ONU Le CDH adopte une résolution sur l'assistance technique à la Libye présentée par le Maroc
Nouvelles éminentes

Divers

Les plus lus
Francis Heaulme à nouveau devant les assises
Le tueur en série Francis Heaulme a retrouvé lundi la Cour d’assises de la Moselle pour le meurtre de deux enfants en 1986, à Montigny-lès-Metz, un crime déjà imputé à Patrick Dils qui en a été innocenté après quinze années de prison. /Photo prise le 31 mars 2014//REUTERS/Vincent Kessler

 

 Le tueur en série Francis Heaulme a retrouvé lundi la Cour d’assises de la Moselle pour le meurtre de deux enfants en 1986, à Montigny-lès-Metz, un crime déjà imputé à Patrick Dils qui en a été innocenté après quinze années de prison.
Un nouveau témoignage mettant en cause un troisième personnage jusqu’ici simple témoin dans cette affaire, 28 ans après les faits, a été révélé juste avant le début du procès et l'homme sera auditionné mardi.

C’est la présence avérée de Francis Heaulme sur les lieux du crime et sa "quasi-signature criminelle", telle qu’identifiée par les gendarmes lors d’une contre-enquête, qui avait permis le procès en révision puis l’acquittement en appel du premier accusé dans cette affaire, le 24 avril 2002.

L’épouse d’un avocat aurait révélé dernièrement au président de la cour avoir obtenu les aveux d’Henri Leclaire, un ancien suspect mis hors de cause durant l’instruction, qui devait être entendu le 8 avril comme simple témoin.

Le président Gabriel Steffanus a décidé d’avancer à mardi l’audition de cet homme de 65 ans et d’autres témoins qui le mettent en cause.

"Ça fait 28 ans que mon client dit qu’il n’a rien à faire avec cette histoire. Ce nouveau témoignage semble surtout polluer les débats", a estimé son avocat, Me Thomas Hellebrand.

Un autre témoin s’était déjà manifesté avant le procès, affirmant avoir vu le 28 septembre 1986 un homme au T-shirt taché de sang marcher le long de la voie ferrée, du côté de Montigny.

LE "ROUTARD DU CRIME"

Du côté de la défense, qui entend plaider l’acquittement, on prend avec circonspection ce nouveau témoignage qui pourrait accréditer la thèse d’une co-action entre Leclaire et Heaulme, lequel a souvent eu besoin d’un complice pour passer à l’acte.

"A Lyon (lors du procès en appel qui a conclu à l’innocence de Patrick Dils), on a fait le procès de Francis Heaulme alors qu’il n’était pas dans le box et aujourd’hui, on essaie de faire la même chose, a dit à la presse Me Liliane Glock, redevenue lundi l’avocate du tueur en série qui l’avait congédiée il y a six mois au profit de Me Gonzalez de Gaspard, l’avocat de ses cinq premiers procès.

Agé de 55 ans et incarcéré depuis 22 ans, Francis Heaulme, a déjà été condamné à sept reprises, dont deux fois à la réclusion à perpétuité, pour un total de neuf meurtres. Il n'a jamais avoué ceux de Montigny-lès-Metz, hormis à des codétenus, selon les dires de ces derniers.

Il a en revanche reconnu avoir vu ce jour-là les deux enfants qui lui auraient jeté des pierres, être monté sur le talus et avoir vu un homme ensanglanté en descendre.

Les corps d'Alexandre Beckrich et de Cyril Beining, deux garçons de huit ans, avaient été retrouvés dans la soirée du 28 septembre 1986 le crâne fracassé à coups de pierre sur le talus d'une voie ferrée proche de leur domicile, dans la banlieue de Metz, où ils étaient venus jouer.

Entre autres similitudes avec d'autres de ses crimes, les gendarmes ont relevé l'utilisation des pierres pour tuer, son hospitalisation en psychiatrie après les faits, la présence de cordelettes sur la scène du crime et le fait qu'une des victimes ait été retrouvée avec le pantalon baissé.

Celui dont les meurtres ont pavé une errance à travers la France, lui valant le surnom de "routard du crime", travaillait à l'époque dans une entreprise située à 400 mètres du lieu où ont été retrouvés les cadavres et logeait chez sa grand-mère à six kilomètres de là.

Deux pêcheurs disent l'avoir rencontré le jour du crime avec du sang sur le visage et l'avoir ramené en voiture chez son aïeule, selon un témoignage qui n'a été livré qu'en 2001.

 

 

Source: Reuters

 

1-4-2014
Dernières Nouvelles

Les nouvelles du centre

Rapports de presse