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Direction et syndicats de la SNCM pressent l'Etat d'agir

 

Direction et syndicats de la SNCM ont fait cause commune lundi pour exiger l'intervention rapide de l'Etat afin de garantir l'avenir de la compagnie maritime en grande difficulté, au sixième jour d'une grève qui bloque ses navires à quai. Quelque 2.600 postes sont menacés. /Photo prise le 31 mars 2014/REUTERS/Jean-Paul Pélissier

Direction et syndicats de la SNCM ont fait cause commune lundi pour exiger l'intervention rapide de l'Etat afin de garantir l'avenir de la compagnie maritime en grande difficulté, au sixième jour d'une grève qui bloque ses navires à quai.

Les élus marseillais, de droite comme de gauche, avaient déjà fait de même jeudi dernier en appelant François Hollande à sauver la Société nationale Corse Méditerranée.

L'Etat possède une participation de 25% dans la SNCM, l'actionnaire privé Veolia, coactionnaire avec la Caisse des Dépôts et Consignations de Transdev, qui détient 66% de la compagnie, ayant réaffirmé son souhait de se désengager.

"Nous ne pouvons pas accepter plus longtemps que notre situation financière se dégrade, que nos clients, notamment la Corse, payent le prix fort parce que nous sommes ligotés et qu'il nous est interdit de regarder devant nous et de travailler normalement", dit Marc Dufour dans un texte dont Reuters a eu copie.

Le président du directoire demande "solennellement" à l'Etat l'organisation, dès lundi, d'une table ronde avec l'ensemble des actionnaires de la SNCM.

"Alors que la compagnie dispose d'un plan industriel de relance initialement accepté par tous, qu'elle met en place des réformes profondes et que son projet attire des investisseurs sérieux, comment doit-on interpréter les silences de ceux qui hypothèquent ainsi son avenir?", s'interroge-t-il.

CONTACTS LUNDI ENTRE SYNDICATS ET GOUVERNEMENT

De source syndicale, on indique que des contacts téléphoniques sont prévus lundi après-midi avec les conseillers du ministère des Transports. Les derniers entretiens de ce type datent de vendredi et ont été jugés peu crédibles par les partenaires sociaux.

"On a déjà perdu un temps important. Il n'y a aucune raison valable d'aller au tribunal de commerce", comme le souhaite Veolia, souligne le secrétaire général CFE-CGC, Maurice Perrin.

"On veut des garanties en ce sens de l'Etat."

La déroute électorale du parti socialiste aux municipales et le remaniement ministériel pressenti semblent toutefois un frein à une résolution rapide du conflit.

"C'est une raison avancée par certains de nos interlocuteurs", reconnaît Maurice Perrin. "Mais il n'y a pas eu alternance, ni vacation du pouvoir. Ce n'est qu'un prétexte".

Veolia, qui souhaite se désengager de la compagnie, a proposé à plusieurs reprises de saisir le tribunal de commerce face aux difficultés de l'entreprise, ce qui a été refusé par la direction de la compagnie maritime qui assure notamment la liaison entre la Corse et le continent.

Les syndicats grévistes demandent à l'Etat de faire entrer la Caisse des Dépôts directement dans le capital de la SNCM afin de sécuriser le projet industriel de la compagnie, qui prévoit notamment la suppression sans licenciement de 500 postes sur les 2.600 actuels.

L'avenir de la SNCM reste suspendu à l'obligation de rembourser 440 millions d'euros d'aides d'Etat jugées illégales par l'Union européenne dans un contexte où la commande de quatre nouveaux navires n'a guère été appréciée par Veolia.

Le conseil de surveillance de la SNCM a donné le 18 mars pouvoir au président du directoire pour signer une lettre d'intention de commande de quatre navires avec les chantiers navals STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Un conseil de surveillance de la SNCM a été programmé le 14 avril. L'un des principaux points de son ordre du jour porte sur le financement de ces navires.

 

 

Source: Reuters

 

1-4-2014
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