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François Hollande veut amadouer Bruxelles sur les déficits

 

François Hollande a annoncé lundi soir son intention d'obtenir une nouvelle fois l'indulgence de la Commission européenne vis-à-vis de déficits publics que la France n'est pas parvenue à ce jour à contenir dans les limites promises à Bruxelles. /Photo d'archives/REUTERS/Thierry Roge

François Hollande a annoncé lundi soir son intention d'obtenir une nouvelle fois l'indulgence de la Commission européenne vis-à-vis de déficits publics que la France n'est pas parvenue à ce jour à contenir dans les limites promises à Bruxelles.

Au lendemain d'une déroute de sa majorité aux élections municipales, le chef de l'Etat français a promis de mettre en oeuvre le programme d'économies annoncé avant ce scrutin -50 milliards d'euros d'ici 2017.

"Je ne veux surtout pas fragiliser la croissance qui repart", a-t-il cependant dit dans une allocution télévisée, après la démission du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, remplacé par Manuel Valls. "Il s'agit de transformer notre Etat, de réformer l'organisation de nos territoires et de préserver notre modèle social."

"Le gouvernement aura aussi à convaincre l'Europe que cette contribution de la France à la compétitivité, à la croissance, doit être prise en compte dans le respect de nos engagements", a-t-il ajouté. "Car (...) renforcer l'économie française, c'est la meilleure façon de réorienter l'Europe."

La France a déjà obtenu un délai de grâce de deux ans pour ramener ses déficits publics sous la barre de 3% du PIB fin 2015, contre la promesse d'engager des réformes structurelles.

Mais elle a pris du retard dans son programme de baisse de ces déficits, ramenés à 4,3% du PIB en 2013 au lieu de 4,1% (voir), et la dégradation du climat politique illustrée par les municipales menace de rendre la tâche du nouveau gouvernement encore plus difficile.

François Hollande a promis de tenir sa promesse d'une baisse supplémentaire de 10 milliards d'euros des charges sociales sur les entreprises, en particulier sur les bas salaires, en échange d'investissements et d'embauches -le pacte de responsabilité- sans augmentation d'impôts.

TENTATION

Même s'il ne l'a pas mentionné lundi soir, des baisses d'impôts pour les entreprises sont également à l'étude -le chiffre de six à huit milliards d'euros a été avancé.

A quoi François Hollande a ajouté lundi soir un "pacte de solidarité", pendant du pacte de responsabilité demandé par une partie au moins de sa majorité au nom de la justice sociale, pour répondre au "message" supposé des électeurs.

Là encore, plusieurs milliards d'euros de baisses d'impôts et de cotisations salariales pour les salariés modestes sont à l'étude et devraient faire l'objet de propositions cette semaine par un groupe de travail sur la fiscalité des ménages.

François Hollande a promis que ces mesures seraient financées par des économies et aucunement par des augmentations de prélèvements obligatoires. Mais les 50 milliards d'euros de diminution des dépenses annoncées, essentiellement orientés vers la réduction des déficits, paraissent loin de faire le compte.

D'où la tentation d'alléger le carcan budgétaire en laissant quelque peu filer les déficits et en jouant sur la différence entre déficits nominaux et déficits structurels.

Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a récemment paru ouvrir une porte.

"Nous pouvons accorder une prolongation (de délai) pour la correction du déficit excessif une fois que nous observons dans les faits qu'un pays a mis en oeuvre des réformes économiques réelles et sérieuses, qui rehaussent la compétitivité, le potentiel de croissance et la pérennité des finances publiques", a-t-il déclaré à Reuters.

 

Source: Reuters

 

1-4-2014
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