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Le gouvernement et la politique de relâchement

 

Le succès et l'échec des gouvernements sont mesurés par ce qu'ils offrent à leurs citoyens en tant que réalisations et services, tels que l'accélération du développement et le rythme du progrès. Le gouvernement du Koweït ne fait pas exception dans ce domaine. Un simple inventaire des réalisations de nos gouvernements durant les dernières années, a révélé un problème grave. Cela conduit l'observateur à poser beaucoup de questions: les gouvernements successifs ont-ils tenu à fournir autant d’importance au développement qu’à combattre l'institution législative? Ont-ils encouragé la croissance plutôt que de ralentir et geler les intérêts du pays et du peuple?

Si nous revenons à nos dossiers gouvernementaux, nous découvrons qu'ils sont pleins de défaillances à tous les niveaux. Je soulignerai seulement deux questions. Le gouvernement cherche à prolonger la période de détention et de la rendre plus pénible. Il semble que l'intention est d'étendre le système de sanctions et de l’aggraver. Le gouvernement propose de revenir à la situation précédente, où la peine d'emprisonnement était de 21 jours au lieu de dix jours actuellement. Cet amendement a été approuvé par le Conseil de la Nation. Les enquêteurs ont le droit de détenir l'accusé pendant quatre jours au poste de police au lieu de deux jours actuellement. Au moment où les pays avoisinants œuvrent pour étendre les marges de liberté et essaient de faire face au Printemps Arabe et toutes ses implications, de nombreuses personnes au Koweït souhaitent faire face à la tempête.

Le gouvernement essaie de consacrer un type de récidive en cherchant à limiter les libertés. C'est une première dans un pays fier d'avoir de larges marges de liberté et un engagement envers à la constitution. Il fait partie d'une culture de nonchalance qui a commencé à nous envahir profondément depuis la libération. Vous pouvez mettre des milliers de lois dans un temps record, mais pouvez-vous y adapter les gens? Les lois sont créées pour organiser la vie et de la rendre plus facile. Les juristes n’ont pas pensé pas à contrôler et limiter la liberté des gens. Mais quelle sera la sagesse cachée derrière l’aggravation des pénalités? Certaines personnes donnent des justifications banales pour adopter l'amendement. Le Ministère de l'Intérieur se plaint. Ils disent que des inconvénients découlent de l'application de l'ancienne loi. Mais, y a-t-il une solution? Le problème, messieurs, réside dans l'application de la loi. La nouvelle loi a levé l'injustice de milliers de personnes et elle a rendu les procédures plus simples. Elle a aussi limité les marges d’autorité des enquêteurs et procureurs tout en arrêtant les mains des personnes de mauvaises intentions de manipuler le sort des gens.

Dans le passé, le processus était soumis à l'humeur de certains et l'injustice touchait beaucoup de gens pour cette raison. Aujourd'hui, nous sommes à la recherche de libertés. Pour cela, nous ne devons pas être aveugles vis-à-vis d’elle car elle est claire. Nous nous rendons compte que le monde est en train de changer et nous savons que les oiseaux ne volent pas sans ailes et c’est le cas des gens qui réclament de plus grandes libertés. Ils veulent plus de liberté et il y a beaucoup de gens qui ne savent pas appliquer les lois. Les solutions sont nombreuses et leurs auteurs sont nombreux aussi. Alors, ouvrez les fenêtres et laissez entrer la brise de la liberté. Nous avons beaucoup de cerveaux épanouis, laissez-les s’ouvrir à l'avenir et ses défis en trouvant une solution à chaque problème. Le Koweït attend quelqu'un qui pourrait le sauver de l'abîme sans ignorer les problèmes et laisser les choses s’empirer. Nous avons cruellement besoin de changer la mentalité du passé et de regarder vers l'avant, vers un avenir brillant. Les défis sont grands, mais les cerveaux sont encore plus grands.

D’un autre côté, l'observateur est surpris par la sélectivité dans la mise en application des décisions judiciaires. Cela se produit au Koweït publiquement. Personne ne soulève ce sujet malgré sa clarté. La Constitution n'établit aucune distinction entre les Koweïtiens en aucun domaine. Tous les citoyens sont égaux devant la loi, ont les mêmes droits, les mêmes obligations et la situation est très claire. Nous avons vu ce qui s'est passé récemment dans le cas de certains membres du conseil rescindé. Ils sont accusés de prétendre être des princes. Le tribunal a condamné trois d'entre eux pour trois ans d’emprisonnement avec les travaux, mais l'autorité n'a pas exécuté le jugement et les a laissés libres. Un appel a été présenté à la cour, mais aucun des accusés et condamnés n’a comparu devant le tribunal.

Ici, nous nous demandons si c'est une énigme incompréhensible. Est-ce un jeu alors que la vérité ne l'est pas? Le juge a le droit d'emprisonner les condamnés et puis ils pourront faire appel. Mais ce n'était pas le cas avec les trois condamnés mentionnés ci-dessus. Alors, une question se pose: Est-ce une sorte de contrat? Pourquoi l'autorité ne se comporte-t-elle pas d'une manière différente avec les simples citoyens dans une situation similaire?

 

 

Fahad Salem Alsabah

 

 

4-2-2014
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