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Cameroun/Centrafrique - Opération de maintien de la paix: Un autre scandale dans les rangs des soldats camerounais

 

 

 

Dans notre édition N°177 du 28 février 2014, nous publions un article qui faisait la grande Une sur le titre «les gendarmes femmes font honte au contingent camerounais» de la force africaine de maintien de la paix en République de Centrafrique.

L'information avait secoué les hautes sphères de la République. Et certains chantres de la rétention de l'information n'avaient pas apprécié que cette information soit diffusée parce qu'elle avait jeté l'opprobre sur l'armée et par ricochet, sur l'image du Cameroun. On était alors à se demander si c'est notre article qui était condamnable ou alors, le comportement de la gente féminine de l'armée camerounaise envoyée dans cette pétaudière centrafricaine qui était à réprimer.

Certains avaient même porté l'outrecuidance jusqu'à remettre en doute, la véracité de notre information avant de s'assagir devant le silence des autorités compétentes. Finalement, la présidence de la République vient de décider de faire rentrer la légion des femmes gendarmes qui constituaient le contingent des soldats camerounais dans la Misca.
Et pour cause, devant la lenteur des autorités de tutelle à agir, le déshonneur dont elles ont auréolé l'armée camerounaise a fini par

franchir le rubicond. Une information relayée par nos confrères de Rfi fait état de ce qu'à la suite de la dizaine des soldats de la Force internationale de maintien de la paix (constituée de 8 000 soldats: 6 000 soldats africains de la Misca et 2 000 soldats français de l'Opération Sangari) tombées ses dernières semaines sur le champ d'honneur, deux autres soldats de la Misca (un congolais et une camerounaise) ont été grièvement blessés à la suite des tirs de quelques bandes armées qui sont encore noyés au sein de la population centrafricaine.

Certaines indiscrétions font état de ce que les deux soldats n'ont pas été attaqués alors qu'ils étaient en opération, mais dans leurs escapades de tourtereaux. Un incident qui fait jaser au sein de la force internationale de maintien de la paix en général et au sein du contingent camerounais. Au point que, pour éviter à cette gendarmette camerounaise de succomber à ses blessures, du fait de la pression et du choc psychologique qu'elle pourrait subir de la part de sa hiérarchie, de même que pour éviter un ramdam de la presse, le commandement en second de la Misca, le Général camerounais Martin Tumenta Chomu, Commandant de la Misca a argué qu'il n'y avait pas un vol en direction du Cameroun pour son évacuation.

C'est ainsi qu'elle a été évacué au Congo dans le même vol que son compagnon de la fatidique soirée. Mieux vaut tard que jamais. Car, le Cameroun était le seul pays de cette force africaine à avoir en son sein, une troupe de femmes. Et nous le relayions encore tout récemment, ces soldats femmes brillaient beaucoup plus par la mise en valeur de leurs attributs féminins que par leur bravoure.
Si oui, libidineuse avec les officiers supérieurs des autres contingents engagés. Faisant preuve d'indiscipline et d'insubordination caractérisée à l'égard de leur hiérarchie. A cet effet, plusieurs rapports français et même africains de cette force internationale de maintien de la paix en Centrafrique avaient dénoncé cette situation qui était un facteur d'inefficacité de leur mission.

Malgré ces rapports qui écornent l'image du Cameroun, les autorités de tutelle ne cessaient de faire la sourde oreille. Pourtant, les rapports demandaient qu'elles soient rapidement renvoyées au Cameroun et remplacées par des soldats hommes qui ont le profil de l'emploi, au regard des exigences actuelles de la mission d'intervention de maintien de la paix.
A savoir, agir avec opiniâtreté et rigueur dans la coordination de l'aide humanitaire, préparer le désarmement et la réinsertion des combattants, aider le gouvernement centrafricain à lutter contre l'impunité grâce à une commission d'enquête internationale. Même si certaines langues ironiques relevaient que les soldats camerounais hommes étaient confinés au gardiennage, mieux à la sécurité des établissements bancaires, des commerces et des maisons des hautes personnalités.
Il n'en demeure pas moins que ce sont les soldats camerounais qui assurent l'opération et pas des moindres, de l'escorte des camions humanitaires et des commerces sur le corridor Garoua-Boulai — Bangui, pour assurer le ravitaillement alimentaire des populations dans un pays où les signaux humanitaires étaient déjà au rouge.

 

 

28-3-2014
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