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Turquie : la justice invalide le blocage de Twitter


Un tribunal d'Ankara, en Turquie, a invalidé le blocage de Twitter, mercredi 26 mars, selon plusieurs médias turcs. L'Autorité des télécommunications (TIB) avait empêché l'accès au réseau de microblogging il y a six jours, à la suite de la publication de conversations téléphoniques piratées mettant en cause le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, dans un vaste scandale de corruption, et ce peu avant les élections municipales du 30 mars.

Cette mesure est « contraire aux principes de l'Etat de droit », a estimé le tribunal de la capitale dans son jugement, cité par la chaîne d'information CNN-Türk. L'opposition parlementaire et plusieurs organisations non gouvernementales avaient saisi la justice après la décision des autorités.

UNE MESURE « PRÉVENTIVE »

Le gouvernement turc avait justifié le blocage de Twitter par la nécessité d'une « mesure préventive ». « Le gouvernement turc est contre la libre circulation de ces enregistrements acquis illégalement sur Twitter et autres sites et réseaux sociaux qui visent à entraver la sécurité de l'Etat et salir la réputation des citoyens. Il n'est pas contre Internet », assuraient les autorités dans un communiqué.

M. Erdogan avait également menacé de s'en prendre à YouTube et à Facebook après la tenue le 30 mars d'élections municipales qui prendront des allures de référendum pour ou contre le premier ministre, au pouvoir depuis 2003.

UNE INTERDICTION QUI DIVISE L'EXÉCUTIF

Le blocage avait été vivement dénoncé par la communauté internationale et révélé les dissensions au sein même de l'exécutif turc. D'un côté M. Erdogan, qui ne cesse d'accuser les réseaux sociaux de violer la loi turque : « Ces sociétés appelées Twitter, YouTube, Facebook ont recours à tout, même à des montages », avait-il lancé devant ses partisans.

De l'autre le président turc, Abdullah Gül, lui-même fervent adepte de Twitter, et contre la mesure prise par le gouvernement. Il avait souhaité qu'elle soit rapidement levée : « C'est évidemment une situation déplaisante pour un pays développé, comme la Turquie, qui est un acteur régional de poids, et en négociations avec l'Union européenne. Pour cette raison, ce problème sera surmonté rapidement. »

L'interdiction n'empêchait pas les internautes turcs ayant quelques connaissances technologiques d'accéder au réseau social. Le nombre de tweets avait même augmenté de 138 % depuis le blocage, selon l'agence médias sociaux We are social, citée par The Guardian.

 

Source: Le Monde

 

 

26-3-2014
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