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Libye: ultimatum aux autonomistes de l’Est pour débloquer les ports pétroliers

 

Les autorités libyennes ont fixé mercredi un ultimatum de deux semaines aux rebelles autonomistes pour lever le blocage des sites pétroliers dans l'est du pays, au lendemain du limogeage du Premier ministre Ali Zeidan.

"Nous avons décidé d'accorder un délai de deux semaines maximum" pour la levée du blocage des sites pétroliers, a déclaré le président du Congrès général national (CGN, Parlement), Nouri Abou Sahmein, précisant qu'une opération militaire en préparation pour libérer ces sites allait être suspendue pendant cette période.

Au cours des derniers mois, l'ex-Premier ministre Ali Zeidan avait menacé à plusieurs reprises de recourir à la force pour lever le blocage, sans toutefois passer à l'action.

M. Zeidan, qui refusait de négocier directement avec les rebelles, a été limogé mardi par le CGN, où des blocs islamistes tentaient depuis des mois de

faire tomber le gouvernement pour mettre la main sur l'exécutif.

Le ministre de la Défense Abdallah al-Theni a été chargé d'assurer l'intérim jusqu'à la nomination d'un nouveau chef du gouvernement, dans un délai de deux semaines, selon le CGN.

Le procureur général a émis une interdiction de voyage à M. Zeidan, mais le Premier ministre maltais Joseph Muscat a déclaré mercredi qu'un avion privé transportant l'ancien responsable libyen avait fait escale deux heures à Malte mardi soir avant de repartir "vers un autre pays européen".

Même s'ils ne sont pas majoritaires au sein des quelque 200 membres du Congrès, les islamistes ont réussi à gagner en influence, en recrutant des députés, en particulier au sein du bloc du Parti pour la justice et la construction (PJC, issu des Frères musulmans) et du bloc Wafa, plus radical.

Depuis son élection en juillet 2012, le Congrès a accaparé quasiment tous les pouvoirs, laissant peu de marge de manoeuvre au gouvernement.

L'ex-Premier ministre dénonçait régulièrement cet empiètement du législatif sur l'exécutif. 

Mahmoud Chamman, chef d'une télévision privée et ancien ministre de l'Information, a accusé le Congrès de "banditisme constitutionnel" et une dizaine d'élus ont dénoncé des "irrégularités" dans la procédure du vote mardi contre le gouvernement.

Ainsi, peu après le limogeage de M. Zeidan, le Conseil local et militaire de Tripoli a publié un communiqué réclamant le départ de milices de Zenten de la capitale.

En outre, le CGN avait ordonné lundi de former une "force armée pour libérer et lever le blocage des ports pétroliers" dans un délai d'une semaine, avant de suspendre l'opération mercredi, en fixant un ultimatum de deux semaines aux rebelles.

Cette force devrait être composée d'unités de l'armée et d'ex-rebelles ayant combattu le régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Le nouveau Premier ministre par intérim, a assuré de son côté qu'il préviligiait le dialogue avec les rebelles de l'Est.

"Le dialogue sera la règle (...) et nous sommes ouverts à tout le monde. Le problème sera réglé par le dialogue", a déclaré M. al-Theni au cours d'une conférence de presse, dans ce qui apparaît comme une rupture avec la politique de son prédecesseur hostile à tout dialogue avec les rebelles.

   Ali al-Hassi, un porte-parole du bureau exécutif de la Cyrénaïque (région orientale), bras politique des autonomistes, a confirmé à l'AFP qu'une initiative de dialogue leur a été proposée mercredi.

"Nous n'allons pas l'accepter sauf si Abou Sahmein annule sa décision d'attaquer la Cyrénaïque", a-t-il dit.

La décision d'attaquer les rebelles a suscité des craintes en Libye, plusieurs observateurs estimant qu'une telle opération pourrait déclencher une guerre civile et provoquer la partition du pays.

Le Bouclier de Libye, une milice islamiste composée essentiellement d'ex-rebelles de Misrata (ouest), a été la première force à progresser vers Syrte, plus à l'est, où elle a obligé mardi soir des rebelles de la Cyrénaïque (Est) à quitter leurs positions.

Une source rebelle a dénoncé alors l'intervention d'une "milice tribale" plutôt que de l'armée régulière, mettant en garde contre un risque de "guerre civile".

 

 

Source: Agences

 

13-3-2014
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